Alors qu’il lutte actuellement avec l’Etat du Cameroun à travers son ministère des sports, sur la légitimité de gérer la sélection nationale du Cameroun, Samuel Eto’o peut faire face à un autre gros problème, avec les clubs d’Elites du Cameroun.
En effet, l’Association des Clubs de Football Professionnels du Cameroun (ACFPC) a organisé une réunion ce dimanche 12 mai, pour analyser la gestion de certains fonds par la Fédération Camerounaise de Football. Une réunion où elle annonce la participation de 31 présidents sur les 35 évoluants dans les championnat Elite One et Elite Two du Cameroun. Au cours de la réunion, il etait question d’analyser la gestion des fonds alloués, par MTN TIOF et 1XBET pour ces dits championnats et les retombés de la Coupe du monde Qatar 2022.
Plusieurs clubs n’ont pas reçu leurs quotes parts, liés au sponsoring des championnats Elite One et Two. La Fédération Camerounaise de Football les accuse de ne pas respecter les engagements contractuels envers leurs joueurs. Selon le SYNAFOC, seulement quatre clubs (Coton Sport, Stade Renard, Victoria United et Dynamo de Douala) ont respecté ces engagements. De plus, selon l’exécutif de Tsinga, ces club ne respectent les statuts de clubs professionnels et ne font pas les efforts nécessaires pour y arriver, d’où ce blocage de leurs quotes parts du Sponsoring des championnats professionnels.
À l’issue de la réunion du 12 mai 2024, les clubs prévoient avoir une autre réunion. Néanmoins, ils ont déjà quelques idées de ce qu’ils feront face à la FÉCAFOOT. Ils comptent confier le dossier des clubs à un groupe d’avocats pour intenter un procès à la FÉCAFOOT, qu’ils veulent accuser détournement de leurs quotes parts des sponsoring MTN TIOF et 1xbet. De plus, ils comptent aussi saisir les autorités administratives, judiciaires et sportives sur les détournements des retombés de la Coupe du monde 2022 et les recettes des stades des matchs joués.
Par ailleurs, les clubs d’Elites réunis à cette réunion de dimanche souhaitent aussi saisir le gouvernement, la CAF et la FIFA pour demander le départ sans condition du président de la FÉCAFOOT Samuel Eto’o. Du côtés de Tsinga, ces accusations par une association déjà pas reconnue sont infondées par et on doute de la participation de 31/35 clubs d’Elite à cette réunion. De plus ce communiqué sonne comme un chantage des clubs qui ne respectent pas les règlements fixés au départ de la saison et veulent profiter des tensions entre l’Etat et la FÉCAFOOT pour opérer à un passage en force.
Notre analyse face à cette situation de la quote part liée au sponsoring des clubs
La Fédération Camerounaise de Football (FÉCAFOOT) peut procéder d’une autre manière pour pousser les clubs à respecter leurs engagements contractuels. Ailleurs, on procède par le retrait des points, ou l’interdiction de récruter, lorsqu’un club est impliqué et condamné par les organes juridictionnels compétents,m dans le non-respect des engagements, vis a vis d’un joueur ou un encadreur.
Le retrait des points serait la solution la plus idoine au Cameroun. Cela poussera des clubs rebelles vers le bas et en division inférieur. Seuls les clubs sérieux resteront dans l’Elite. Bloqué l’argent qui doit revenir aux clubs alors qu’on utilise les espaces publicitaires sur leurs maillots n’a aucun sens. Soit on écarte ces clubs du système sponsoring, ou on les paye leurs droits. Fixé les règles à l’avance et des sanctions sportives violentes seraient salutaires pour sortir de cette guerre.
