Le Cameroun est toujours à la recherche du sélectionneur pour sa sélection nationale fanion, depuis la fin contrat de Rigobert Song. Le technicien portugais José Mourinho semble desormais en pole position pour reprendre les Lions indomptables.
En effet, après son limogeage de la tête de l’encadrement technique de l’AS Roma, l’ex-technicien du Réal Madrid, de Chelsea, de Manchester United et de l’Inter de Milan cherche un nouveau challenge. Il a d’ailleurs connu Samuel Eto’o, avec qui il a gagné le triplé historique, dont la Ligue des Champions en 2010 avec les Nerrazurris. Il a aussi raméné le meilleur buteur de l’histoire des Lions indomptables à Chelsea, lors de son deuxième passage en 2013.
Aujourd’hui président de la Fédération Camerounaise de football, Samuel Eto’o aurait osé proposé le poste de sélectionneur des Lions indomptables, à celui qui a aussi gagné la Ligue des champions avec le FC Porto en 2004. Ces derniers jours les négociations se sont accentués et José Mourinho n’aurait pas rejetté la proposition de son ex-joueur. Alors qu’on l’avait annoncé en retrait de ce choix du sélectionneur, Samuel Eto’o aurait frappé un grand coup avec la proposition de José Mario Di Santo Felix Mourinho à l’Etat du Cameroun, avec qui les négociations seraient même déjà avancé, confirme Raphael Nkoa, le chef de du département Sport de la télévision nationale du Cameroun (CRTV Sport).
Par ailleurs, la faisabilité de l’opération semble compliqué. En effet, ce qui coince pour le moment serait les exigences salariale de l’ancien boss de Gérémi Njitap à Chelsea. L’Etat du Cameroun ne serait pas prêt à aller au dela des 1,5 Millions d’Euros par an pour un sélectionneur comme José Mourinho et demande des efforts économiques, du côté du portugais. Une somme déjà historique qui ferait de lui l’entraineur le mieux payé de l’histoire de la sélection nationale du Cameroun. Il devancerait ainsi Paul Leguen qui emargeait 70 millions de CFA par mois, soit 1,2 Millions d’Euros par an entre 2009 et 2010 à la tête des Lions indomptables.
