Calme depuis son retour au Cameroun, Marc Brys a frappé ce lundi lors de la traditionnelle réunion préparatoire des matchs des Lions indomptables. Au sortir de cette réunion qui a eu lieu au Ministère des Sports et de l’Éducation Physique, le technicien belge n’a pas fait dans la dentelle et a une nouvelle fois égratigné ses adjoints nommés par Samuel Eto’o : « Je suis déjà habitué à Samuel Eto’o. On va travailler ensemble, FECAFOOT MINSEP, pour trouver une situation qui nous permettra d’avoir le plus de chances possible pour gagner des matchs », a-t-il introduit.
« Je ne peux pas travailler avec les gens que je ne connais pas et qui sont moins compétents. J’ai besoin de mon assistant. Je travaille avec lui ça fait plus de 7 ans. On se connait parfaitement et on a une relation plus efficace. J’ai besoin de lui sur le banc. J’ai le droit. Je suis l’entraîneur principal et je décide qui doit être sur le banc comme dans les autres pays. Mais apparemment au Cameroun c’est pas comme ça » a conclu Marc Brys.
Depuis son arrivée à la tête de l’encadrement technique des Lions indomptables, Marc Brys vit dans une atmosphère de tensions avec la fédération camerounaise de football. Alors qu’on est à la recherche de l’apaisement, le technicien belge de 62 ans ne me semble pas prêt à cette hypothèse. Surtout, tant que la situation de son assistant Joachim Mununga n’est pas résolue. En dehors des deux premières rencontres de Marc Brys sur le banc de touche des Lions indomptables, qui comptaient pour les troisième et quatrième journées des qualifications de la Coupe du monde 2026, Joachim Mununga a été exclu du banc de touche de la sélection nationale par la Fédération camerounaise de football.
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Il n’a participé à aucune des rencontres des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2025, qui se sont jouées entre septembre et novembre 2024. Néanmoins, il y a des options pour qu’il retrouve le banc de touche des Lions indomptables lors de ces deux rencontres du mois de mars. Bien que ses propos polémiques précédemment évoqués peuvent créer la colère chez Samuel Eto’o et changer la donne.
