
Au cours de la réunion préparatoire des rencontres de qualifications de la Coupe du monde 2026 de ce mois de mars, il y a eu un petit débat sur la situation de Joachim Mununga. L’assistant de Marc Brys n’est pas habilité à prendre place sur le banc de touche au cours des rencontres, depuis les deux premières rencontres où il avait assisté à la victoire 4-1 face au Cap-Vert à Yaoundé et au match nul (1-1) face à l’Angola à Luanda. Si le ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi a plaidé pour une régularisation de la situation, Prosper Nkou Mvondo n’a pas voulu entendre de cet oreille et, à travers ses paroles, il a même prévenu Marc Brys que même sa place n’est pas certaine :
« J’ai dit au cours de la réunion au ministère des Sports qu’on n’a pas à débattre de ce type de petit problème (sur la présence de l’assistant de Marc Brys sur le banc, ndlr) au cours d’une réunion administrative de ce niveau. » Si l’entraîneur a un problème de banc de touche, qu’il s’adresse à sa hiérarchie, à savoir : la FECAFOOT. Il appartient à la FECAFOOT de décider qui est sur le banc de touche et qui entre dans les vestiaires. La FECAFOOT est en droit de dire que, même l’entraîneur, qui parle beaucoup là, ne s’assoit pas sur le banc et n’entre pas dans les vestiaires », a déclaré Nkou Mvondo.
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Visiblement agacé par ces réponses, Marc Brys a une nouvelle fois lâché une bombe au sortir de cette réunion et attaqué le niveau de compétence de ses adjoints nommés par Samuel Eto’o. Compte tenu des actes, on est donc loin de l’apaisement prôné par Samuel Eto’o au moment d’annuler la session extraordinaire du comité exécutif de la Fédération camerounaise de football qui devait avoir lieu le 14 mars et qui devait statuer sur la question de la continuité de Marc Brys.
