Décidement, le peuple des cailloux Libyen ne changera pas. Comme en 2000, lors de la victoire (1-0) des Lions indomptables en Libye, la sélection nationale a une nouvelle fois vécu un calvaire à Benghazi.
Si l’accueil a été chaleureuse à l’aeroport, elle était plutôt hypocrite. La sélection nationale a pris ses quartiers à son hotel dans la nuit de Samedi à dimanche. À la surprise générale, pas l’ombre d’un seul groupe de camerounais mobilisé pour accueillir les Lions indomptables. Normal, personne ne veut s’attirer d’ennui face au peuple des cailloux. Les choses deviennent bizarres après l’arrivée des Lions indomptables. Le quartier où est logé la sélection nationale est privé de l’électricité.
De plus, Le générateur de leur hôtel est lui aussi mystérieusement tombé en panne pendant leur séjour, tout comme l’homme l’eau courante, qui elle aussi a son tour bizarrement été coupé. La connexion internet n’était pas en reste, en effet, moins d’un Giga par jour, était mis à la disposition de chaque élément de la délégation camerounaise. Ce n’est que ce mardi soir, après la rencontre, que l’électricité et l’eau courante ont été rétablis. Sur le chemin du stade, rien n’a éte facile pour les Lions indomptables qui ont vécu une hostillité de grande envergure.
Sur la pelouse, les choses étaient encore bien pires. En effet, dès l’échauffement, les cris de singes ont rapidement fait surface. Le manque de respect est allé jusqu’a l’exécution de l’hymne national du Cameroun. En effet, celle-ci n’est pas allée à son terme au niveau de la sonorisation du stade. Le déroulement du match n’a pas été different d’une salle de Fête. Les supporters libyens ont passé l’ensemble de la rencontre à viser les yeux des joueurs camerounais avec des faisceaux lasers, sans oublier des jets de projectiles, qui démontre que le peuple cailloux tarde à prendre le chemin de la civilisation.
Le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o, a même été selon Richard Naha, interdit de tribune présidentielle et a été contraint d’assister à la rencontre dans une zone où aucune sécurité n’a été mis à son égard. Heureusement c’est un ancien footballeur qui connait l’hostilité, qui avait déjà vécu l’aventure de Tripoli en 2000. Tout de suite après la rencontre, les Lions indomptables ont directement rallié Yaoundé et partent de la Libye avec le point du match nul.
La fédération camerounaise de football, qui à longtemps mis en garde les arbitres, pense à saisir la FIFA qui pourrait infliger un huis clos ou une délocalisation des matchs de la Libye. Du côté du Cameroun, on promet déjà l’enfer à la Libye et des commandes de laser sont déja en cours.