Elite One : La vérité sur les problèmes de Stade

Le championnat MTN Elite One est frappé par une difficulté des stades. Ces recents jours, le CTFP et la Fédération Camerounaise de Football, ont du mal à programmer des matchs dans les grands stades du pays.

Depuis la deuxième journée et l’incident lors de la rencontre d’Astres de Douala face à Aigles de la Menoua, aucun match n’a été programmé au Stade principal de la Réunification de Douala. On évoque des malentendus, entre la FÉCAFOOT et les dirigeants de l’Organisation Nationale chargée de l’Entretien des Infrastructures sportives. À Tsinga, on se plaint des prix très couteux de la location des stades pour un match d’Elite.

Joseph Antoine Bell, qui a été nommé par le président Paul Biya, Responsable de l’ONIES, a évoqué ce sujet ce dimanche. L’ancien gardien des Lions indomptables, et aussi de l’Olympique de Marseille, pointe du doigt l’attitude des hauts dirigeants de la FÉCAFOOT, dans des propos relayés par nos confrères de CFOOT :

« Il faut demander à la FECAFOOT pourquoi elle désavoue ses propres représentants aux réunions avec l’ONIES. Pourquoi chaque fois elle nous dit que ceux qui étaient aux réunions ne les représentent pas ? Demandez leur quant-est-ce que le SG de la FECAFOOT est venu à une réunion avec l’ONIES ? Quant-est-ce qu’un vice president de la FECAFOOT est venu à une réunion avec l’ONIES ? Quant-est-ce que le président de la FECAFOOT est venu à une réunion avec l’ONIES ? Le rôle de la FECAFOOT c’est l’organisation du football et donc des championnats. Cela veut dire qu’une réunion avec l’ONIES est de la plus haute importance, et devrait mettre ensemble les plus hauts dirigeants des deux structures pour pouvoir s’entendre et se comprendre. On est appelé à collaborer. Si vous voulez utiliser la salle de fêtes d’un hôtel, vous vous déplacez pour aller rencontrer les responsables. Ils sont là pour ça, ils n’ont pas construit la sale pour se la mettre dans la bouche. Nous ne mangeons pas les stades, les stades sont là pour tous ceux qui veulent les utiliser.Pour une grande institution comme la FECAFOOT qui a plusieurs championnats de façon répétitive, on ne peut pas considérer que les problèmes d’infrastructures soient secondaires. C’est un problème crucial… Lorsque vous annoncez le vendredi qu’il y a match samedi, vous croyez que les clubs peuvent espérer avoir une recette ? Le spectacle se programme.. c’est un mépris pour les clubs.»

Joseph Antoine Bell (Zone Mixte)

Ce dimanche, on a observé qu’il est urgent de trouver des solutions. La rencontre entre Dynamo de Douala et Bamboutos de Mbouda, a démontré que le Stade Annexe au Stade de Bepanda, n’avait pas la capacité d’abriter une recontre entre deux équipes réellements populaires. Ce problème présente aussi le caractère amateur de nos clubs. En effet, dans des championnats dits professionnels, ce sont les clubs qui présentent les contrats de bails, ou les titres de propriétés de terrains homologués, pour leur match à domicile. C’est par exemple le Paris Saint-Germain, qui loue le Parc des Princes à la Mairie de Paris, pour abriter ses matchs à domicile.

Dans les normes, ce n’est pas à la fédération camerounaise de football, de louer des stades pour les clubs. Mais à ces clubs, d’effectuer ces locations, et de beneficier en retour des recettes, et des espaces publicitaires de leur match à domicile. La fédération Camerounaise de football pourrait aussi se servir de ce procédé, pour permettre aux clubs de passer au niveau superieur, en investissant pour gagner en retour, mais aussi pour filtrer les clubs capables de suivre le veritable cahier de charge du professionnalisme.