Invité à s’exprimer par Sofoot, Karl Toko-Ekambi a évoqué la fin de son aventure avec l’Olympique Lyonnais. De plus, l’ailier gauche camerounais a parlé des Lions indomptables et du plaisir que ça fait de joueur en sélection nationale du Cameroun. Voici quelques morceaux choisis de son intervention.
Karl Toko-Ekambi traite les supporters de l’OL de malades qui insultent des mamans.
« Les supporters, je m’en fous. Honnêtement, je n’en ai rien à foutre. Bizarrement, ceux qui sont pris pour cible, ce ne sont pas des Lyonnais. Le problème, on voit qu’il y a toujours les mêmes joueurs qu’on prend pour cible. Je ne vais pas dire le mot fort auquel je pense, mais voilà… Maxwel Cornet, Bertrand Traoré, etc. On a toujours les mêmes profils qui sont ciblés à Lyon, c’est tout. On ne peut pas tout maîtriser, on ne peut pas tout gérer. Surtout pas une bande de sauvages dans les tribunes qui insulte des mamans ».
« Quand ça insulte ta mère alors qu’elle est au stade, quand ça met des photos de toi dans la ville avec écrit ‘dégagez’. Quand certains membres du club m’envoient des lettres recommandées pour me mettre une amende, m’enlever ma prime d’éthique parce que j’ai tapé dans la poubelle… Ce n’est pas du soutien, ça. Ce ne sont pas des hommes. Ça montre qu’ils sont contre moi, comme les supporters. Et je trouve pas ça bon pour le club ».
Il évoque ses performances et le bonheur de jouer en sélection nationale du Cameroun
“Moi, je fais mon travail. Allez voir mes stats de buts depuis le début de ma carrière, je trouve ça fort pour un joueur « pas technique ». Je suis passé dans énormément de clubs, j’ai rarement été remplaçant.”
“Je crois qu’un an après ma première sélection, on fait la CAN au Gabon, (en 2017, NDLR) et on la remporte, c’est l’un des plus beaux souvenirs de ma carrière. Il y a aussi ce but de la qualification au Mondial contre l’Algérie, une autre CAN à la maison, la Coupe du monde récemment… Généralement, en sélection, ce qui est bien, c’est qu’il y a rarement ce côté négatif. C’est rare, c’est un grand moment et ça arrive seulement trois ou quatre fois dans l’année, c’est pour ça que c’est merveilleux “