FÉCAFOOT : Vers une nouvelle bataille entre Samuel Eto’o et Narcisse Mouelle Kombi

Samuel Eto’o, president de la Federation Camerounaise de Football est au coeur d’une nouvelle bataille. En effet, alors qu’il a apporté des modifications sur les statuts de la Fédération Camerounaise de Football, il n’aurait pas respecté les lois en vigueur au Cameroun.

Samuel Eto’o n’a pas respecté la loi sur les statuts de la FÉCAFOOT

C’est en novembre dernier, au cours de l’Assemblée Générale ordinaire de fin d’année de la Fédération Camerounaise de Football, que Samuel Eto’o a réussi à faire passer un projet de modification des statuts de la Fédération Camerounaise de Football. Après cette décision, ces statuts ont été publiés par l’instance faîtière du Football camerounais. Un acte qui ne respecte pas les lois en vigueur au Cameroun. En effet, selon l’article 7 de la loi Nº2018/04 du 11 juillet 2018, portant promotion et organisation des activités physiques et sportives au Cameroun, dans son alinéa (1) dit : « les associations sportives élaborent librement leurs statuts et règlements. Toutefois, elles organisent leurs activités dans le respect des lois règlements en vigueur. »

Dans l’article (2) il est écrit : « Pour entrer en vigueur, les textes mentionnés à l’alinéa (1) ci-dessus sont soumis à un contrôle de conformité du ministère en charge des sports, aussi bien lors de leur adoption que lors de leur modification ».  C’est cette alinéa qu’a violé Samuel Eto’o. En effet, il a publié les nouveaux statuts de la FÉCAFOOT sans avoir le contrôle de conformité du Ministère de Sports. Alors que Guibaï Gatama et le SYNAFOC ont interpellé le Ministre des Sports et de l’Éducation Physique ces derniers jours, Narcisse Mouelle Kombi a réagi et écrit à la Fédération Camerounaise de Football : « Les modifications statutaires adoptées le 16 novembre 2024 ne peuvent entrer en vigueur qu’après notification à la FECAFOOT de l’avis de conformité prévu par la loi » a-t-il écrit. De ce fait les nouveaux statuts ne sont pour le moment pas d’actualité. Seuls les statuts précédents restent reconnus par la loi.