Elite One: Le forfait d’UMS de Loum est une mauvaise publicité.

Dans la journée de ce vendredi, la nouvelle est tombée comme un coup de massue sur le football local Camerounais. Via un communiqué signé par son secrétaire général, UMS de Loum a decidé de déclarer forfait général pour le reste de la saison.

Les raisons du retrait de UMS de Loum

Le club de la région du Littoral pointe du doigt le non-paiement par la fédération camerounaise de football du rélicat de la subvention pour la saison 2021-2022 ainsi que le non versement des subventions pour la saison 2022-2023. De plus, la direction de UMS de Loum s’attaque aussi a la décision unilatérale de la FÉCAFOOT de faire passer le salaire minimum des joueurs en première division à 200 000 FCFA. Des agissements qui ont plongé le club dans une situation économique tragique. Incapable de tenir à ce rythme, le club de Loum fait face à une rébellion des joueurs.

Ce retrait démontre le dégré de pauvreté des clubs locaux camerounais

Cependant, si la fédération peut être jugée fautive dans son incapacité de payer les subventions promis aux clubs, cette décision d’UMS de Loum démontre le dégré d’amateurisme des clubs locaux camerounais. En effet, après analyse de ce communiqué du secrétaire général du club, on comprend alors que certains clubs attendent les subventions de la fédération pour survivre. Si sur d’autres cieux, cette subvention ne représente que les 25% du budget du club, au Cameroun, on a l’impression qu’elle avoisine les 60% du budget de nos clubs de première division. Une situation qui prouve que nos clubs demeurent dans l’amateurisme et qu’on est loin du football professionnel que l’on nous vend tous les jours.

La fédération doit réagir ou annoncer que nous restons dans la football amateur en première division

À cet effet, la fédération camerounaise de football doit arrêter de couvrir cette jonglerie et prendre une décision de durcir le cahier de charge pour un véritable football professionnel au Cameroun. Il est ainsi urgent de redistribuer les cartes et surtout créer des licences pour les clubs en fonction de leurs chiffres d’affaires et classés dans les catégories où il y a la capacité de subvenir à l’exigence. Par exemple, le contexte financier doit être durcit pour les clubs pouvant évoluer en première division. Pour rappel, ces clubs sont des entreprises qui sont appelés à fonctionner indépendamment et voir des subventions comme un bonus et non fond d’investissement.