Après une victoire miraculeuse au Parc des Princes mercredi dernier, les Reds de Liverpool avaient un avantage pour passer en huitièmes de finale de la C1. Néanmoins, le niveau affiché par les Reds, qui avaient outrageusement été dominés, suscitait des doutes sur la qualification de l’équipe de Mohamed Salah. Encore plus avec la copie affichée par l’international égyptien lors de cette rencontre où il n’a pratiquement pas existé.
C’est donc avec un peu moins de confiance que Liverpool qui a pourtant dominé la phase régulière de la C1 recevait le PSG mardi soir. Pourtant, les Reds sont mieux entrés dans cette rencontre retour. Une occupation hôte du terrain et une pression constante sur le Paris Saint-Germain. Une configuration différente de celle de la rencontre aller. Par contre, dans ce schéma, Liverpool, qui avait fait preuve de solidité défensive au Parc des Princes avec un gros match de Becker, va se faire piéger. Sur un contre, le Paris Saint-Germain va prendre l’avantage.
C’est Ousmane Dembélé qui va ouvrir le score à la 12ᵉ minute. Après un but, si Liverpool accentue sa domination, Paris ne passe pas loin de faire le break. Sur un merveilleux ballon de Dembélé, Barcola manque son un contre un face à Becker. Malgré le pressing de Liverpool, ils ne reviennent pas au score avant la pause. Au retour des vestiaires, le PSG n’existe pas et Liverpool pousse. Malheureusement, les Reds tombent sur un très grand Donnarumma, auteur de plusieurs interventions qui ont certainement fait taire les critiques. C’est grâce au gardien italien que le PSG arrache les tirs au but.
Tirs aux buts au cours desquels il est la vedette en stoppant deux des trois premières penalties des joueurs de Liverpool. Le Paris Saint-Germain s’impose donc et passe en quart de finale de la Ligue des champions. Fin de parcours pour Liverpool et surtout pour Mohamed Salah qui dit adieu au Ballon d’Or. L’attaquant égyptien qui marche sur la Premier League a donc perdu gros dans cette élimination qui marque certainement sa dernière en Ligue des champions sous les couleurs des pensionnaires d’Anfield.
