Depuis le début de sa carrière, André Onana a connu de grands clubs. Après un passage dans la ville de Yaoundé, il a rejoint la fondation Samuel Eto’o (Fundespor). L’académie la mieux structurée du pays à ce moment. C’est à travers la Fundespor et un tournoi en Espagne qu’il est pêché par le FC Barcelone. Il rejoint La Masia, qui est le centre de formation du club catalan, en 2009. Il y passe la grande partie de sa formation avant de signer à l’Ajax Amsterdam en 2015. Avec l’Ajax, il remporte tous les titres locaux possibles entre 2015 et 2022. Il échoue face à Manchester United en finale de Ligue Europa en 2016 et ne passe pas loin de jouer une finale de Ligue des champions avec son club, qui est éliminé en 1/2 finale par Tottenham à la dernière minute (2018-2019).
Mais ce n’est que partie remise. En effet, alors qu’il signe à l’Inter de Milan à l’été 2022, André Onana gagne la Coupe et la Supercoupe d’Italie avec les Nerrazuris. Malheureusement, après avoir échoué en finale de Ligue Europa en 2016 et en demi-finale de C1 en 2019, il échoue cette fois-ci en finale de C1 face à Manchester City en 2023. À la suite d’une énorme saison où il est dans le top 10 des meilleurs gardiens au monde et dans le top 30 des meilleurs joueurs au monde, André Onana signe à Manchester United.
Avec tout ce gros parcours en club, le natif de Nkol Ngock est sous les feux des projecteurs. On s’attend à ce qu’il conduise le Cameroun à un sacre majeur. Alors pour le moment il n’a pas eu cette chance. André Onana ne fait pas de ça une question de vie ou de mort : « Je n’ai rien gagné avec les Lions ? Oui, j’ai gagné. Arborer le maillot de l’équipe nationale de mon pays, c’est une victoire. Mon rêve était de porter ce maillot. À partir de ce moment-là, c’est une victoire exceptionnelle. Nous sommes dans un pays de foot et il y a des millions de Camerounais qui aimeraient faire ce que nous faisons », a-t-il déclaré.
À 29 ans, André Onana a encore un peu de temps pour ajouter un sacre avec les Lions indomptables à son palmarès. Il a une Coupe d’Afrique des nations (2025) qui se profile à l’horizon. Néanmoins, il regrette certaines pertes qui auraient facilité les choses aux Lions indomptables : « L’équipe nationale de mon pays a beaucoup perdu. On a perdu des leaders. On a perdu des gens qui mettaient de l’ambiance. Je pense qu’on est aussi en train de perdre notre identité, car il y a beaucoup de mélanges aujourd’hui. À l’époque, on avait des joueurs comme Oyongo Bitolo, un seul comme lui, c’est un cadeau de Dieu. C’est tellement positif. C’est celui que tout le monde aime. Tout le monde veut être avec lui… » a-t-il conclu.
